d'après Michaël Winkel (Dordrecht 1956-Dordrecht 2012)
sans titre, daté 21.7.1990
Tu m'as tout donné, amour, soleil, océan
le goût, l'odorat, une âme, une chair
Ta providence tisse mes heures de ses éclairs
puisque je suis Ta fille, tirée de Ton propre sang
À Ton image m'as-Tu désirée et engendrée
je suis Ton reflet, Ton sosie, Ta petite reine
Je flotte sur Tes eaux paisibles Tarasque toute sereine
comme c'est bon Sire de me sentir par Tes bras protégée
Et où que Tu me mènes, j'ai de la veine
Et où que Tu me mènes, j'ai de la veine
Tu aplanis mon chemin là où je veux aller
Tu es grandiose, il n'y a pas de mots pour dire
Ta majesté, le cœur se dilate, l'esprit jouit
Comment donc saisir en langue humaine l'infini
de Ton être premier et dernier, sans le trahir ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire