d'après un dessin de Jean-Claude Bernys (Mende 1940)
La dernière porte, Ménerbes
Ma bouche ne se fatigue pas de louer mon Dieu tout-puissant
Le zèle pour Sa maison me dévore, je me tiens à Sa droite
une lyre dans la main gauche, dans l'autre l'épée de Goliath
Pour défendre Son nom l'on me trouve au tout premier rang
Ce n'est pas parce que les habitants du sombre pays
Le déclarent inexistant que je vais me taire
Que pèse leur mépris face à Sa parole claire
Je me laisserai intimider par leurs propositions impies ?
Voici, déjà le Seigneur met la pierre dans la fronde
et entame la rotation de Son bras terrible
Il rit encore le ricaneur, se croyant invincible
quand la pierre du Seigneur heurte son front immonde
Elle est tombée ! Qui ? La cité du néant
ses remparts ont cédé comme à Jéricho
Le Seigneur tout-amour libère Ses flots
de grâce sur Sion et sur ses habitants
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