dimanche 31 décembre 2017

Tu T'es penché du haut de Ton trône


Tu T'es penché du haut de Ton trône
vers nous pauvres mortels Sire - sans Toi
Ta créature sombrerait, la faune
la flore, soleil, lune mourraient tout en bas

Dans les monts de Judée une nuit d'hiver Tu es né
dans une grotte à Bethléem, de la Vierge Marie
Hosanna in excelcis, Dieu est arrivé
l'Éternel le Très-Haut S'est incarné en Messie

samedi 30 décembre 2017

Plus simple que simple

 zoom

Plus simple que simple, plus complexe que complexe
Ton noyau - les grands mots ne peuvent écrire Sire
Ta toute-puissance, le fort de Ton vortex
créateur d'univers issus de Ton désir

vendredi 29 décembre 2017

Tous les chemins s'unissent à Sion


Sire, dès que je creuse un peu la surface Tes eaux vives surgissent
j'ouvre une fenêtre et aussitôt Tes nues la pièce envahissent

À peine bouche entr'ouvre les lèvres et un flot gicle
d'hymnes d'épopées d'odes de louanges de cycle en cycle

Adam, Noé, Sarah, Rebecca, Rachel, Bethsabée ces soleils
Lazare, la Madeleine et Marthe, Sidoine, Maximin à Marseille

L'Alliance maintenue au cœur des ténèbres, le Principe tel qu'Il est
transmis à travers les aléas des siècles, le chaos à souhait

Sous les pavés les fleurs jaillissent, toujours retentissent les pas de la princesse Gyptis
quand par Toi inspirée Sire elle tendit pour ses noces le Graal à l'invité Protis

Évangile, chanson de geste, Alliance, Éternel est Ton nom
Tu sauves l'humaine histoire, tous les chemins s'unissent à Sion

jeudi 28 décembre 2017

Mon Dieu que peut-on encore ajouter de neuf à Ton nom ?

Mon Dieu que peut-on encore ajouter de neuf
à Ton nom ? Tout n'a-t-il pas été dit déjà ?
Les rimes sont épuisées et les mots au-delà
se retirent d'avance tués dans l'œuf

mercredi 27 décembre 2017

Abîme de beauté


Volcans crachent leurs flammes, moi je libère les mots
trop à l'étroit - pour venir à la surface
ils se bousculent altissimo

Un tel apporte force, un autre vitesse, velours, audace
rubis et azur font améthyste, narcisse arôme donne
depuis le jardin d'Éden la lavande embaume l'espace

La joie du Paradis est sous mes pieds, sur ses colonnes
repose la planète, cette prunelle de Tes yeux Sire, abîme
de beauté ce pays offert à Adam et Ève, divins autochtones

Que ces sons tricotent la trouée vers les rimes
du monde qui vient amen ô Élohim

mardi 26 décembre 2017

Suivre Ton exemple


Sire, patiente j'attends, les mots vont perler sur ma langue
éclater à la surface de ma conscience, venir à l'air
conducteurs d'une idée - et ça roule ça pulse ça tangue
balancé par la houle, les longues houles venues de Tes sphères

Je n'ai qu'à servir les vents quadri-directionnels
tel un nuage me contenter de rien, amples
ailes sorties suivre la colonne de Ton feu du ciel
honorer Ton nom Amen, suivre Ton exemple

Voilà, voiles se gonflent, sur Tes eaux favorables
je tiens la barre, jette l'ancre arrivée à bon port
sors ma guitare, improvise, invente d'agréables
accords en cantabile pour le Maître des sorts

Sur les flots de la vie Il dirige mon esquif
en moi Sa voix résonne, Il me tend les rames
prête Son corps pour nous à la mort, attentif
à nos soucis comme aux besoins de nos âmes

lundi 25 décembre 2017

Les temps Tu conclus


Lorsque Tu étais homme Sire Tu n'exploitas Tes dons
divins jamais pour Ton propre avantage
Tu les utilisas pour guérir en Ton nom
infirmes possédés paralytiques avortons
les éjectés broyés brut par les rouages
du temps sous force férule de Mammon

Dieu ? Mammon ? Il faut choisir son camp, Tu vomis les tièdes
admires le courage, une foi sensée, prudence, tempérance
Une telle âme est assurée de Tes faveurs, de Ton aide
elle bénéficie, par Ta volonté Sire elle accède
au royaume des Vivants hors temps hors espace - dans le silence
elle intègre Ton noyau d'amour dont le Tout procède

Mammon est mort mais personne ne s'en est encore aperçu
Son ressort est mort, déjà la rouille attaque son acier
le béton se corrompt, ça et là le squelette est à nu
tours s'effondrent, remparts cèdent, murs tombent, poutres ont chu
rideaux s'écartent et Tu avances Sire de l'éternité
l'heure - l'univers frémit sur ses bases, les temps Tu conclus

dimanche 24 décembre 2017

Plus petit que petit plus grand que grand Ton être


Plus petit que petit plus grand que grand
Ton être - les mots ne suffisent plus
Sire, bouche reste muette, œil ébloui tant
Ta gloire dépasse ce que l'homme a jamais vu

samedi 23 décembre 2017

Ta face adorable


Les poètes Sire T'ont exalté, les musiciens
T'ont donné un son reconnaissable
à l'oreille humaine, David, Titien
Picasso ont bien peint Ta face adorable

vendredi 22 décembre 2017

Les oiseaux sont des Anges déguisés


Les oiseaux sont des Anges déguisés
gorge rouge gorge jaune gorge bleue
Colombe et huppe messagers du Dieu
de Salomon peuvent en témoigner

jeudi 21 décembre 2017

Dans les montagnes de Galilée


Au milieu des vacarmes, au cœur du bruit, par delà la fureur
je distingue Ta mélodie Seigneur, saisissable, tout une ardeur

Un air ignoré des modernes oreilles qui va son chemin
sûr de lui-même, ni archaïque, médiéval ni contemporain

Sous les étoiles une sérénade au pied d'un arbre, un berger
rassemble ses brebis quelque part dans les montagnes de Galilée

Nuit noire violette, un astre se précipite vers Ton berceau
à Bethléem d'emblée des rois accourent, Te comblent de cadeaux

Et la flûte du pâtre déroule ses fantaisies
tout ouïe les brebis écoutent, belle est la nuit

Un air inconnu, étranger aux dernières oreilles
une suite de sons qui pénètre qui fascine qui éveille

Jetée dans la cacophonie j'entends Ton chant dégagé
jeux de cloches, flèches, carillons, perles pêle-mêle explosées

mercredi 20 décembre 2017

Pile dans le mille au centre indélébile


Sire, donne-moi les mots qui cinglent qui fouettent
les mous cerveaux assoupis, les nèfles blettes
sans goût ni sel, les flous tièdes de la tête

Que ces sons ces mots leur sens éveillent sans violence
l'intelligence, l'attention à Ton nom Amen, intense
amour, aide, appui, défense, secours, soutien, clémence

Mon Dieu, Tu œuvres depuis derrière l'espace-temps
en même temps agis par l'Incarnation en dedans
de leurs sphères par Ta passion vécue à cent pour cent

Ce cantique dessille-t-il, allume-t-il
inspire-t-il l'âme à se retrouver pile
dans le mille au centre indélébile ?

mardi 19 décembre 2017

Pour révéler Ta singularité au monde


Pour révéler Ta singularité au monde Tu as commencé Sire
par planter une petite graine de Ta nature dans Sarah femme d'Abraham
D'elle naquit Israël, arbre fleuri, Moïse, David, Isaïe, Miryam
Toi-Même, Pierre, Paul, Jacques, André, Marie et je crois bien le divin Shakespeare

Sève gonfle les veines de l'amen, court au bout des branches
fruits et graines volent aux quatre vents, les pieds plongent dans Tes eaux
Cèdre du Liban, de la Création le jour du dimanche
Ton fût caresse le ciel, Tes griffes bénissent la terre ô Très-Haut

Vois, un bourgeon sort d'une tige, une feuille éclot, s'épanche
oiseaux nichent dans les frondaisons, Adam et Ève s'y reposent
Douze mois par an l'arbre renouvelle ses fruits, son bois une anche
pour concertos royaux aussi grandioses que virtuoses

lundi 18 décembre 2017

Viens Seigneur, viens et resplendis


Sire, depuis deux mille ans nous attendons Ton retour
deux mille hivers deux mille printemps dans l'espoir de Te revoir
Cinquante générations de conviction de partager Ta gloire
Voir de leur vivant Ta face sur la planète Terre un jour

Le sol est trempé du sang martyr jusqu'au bout des quatre vents
le cri des hosties remplit les sept cieux au-delà du soleil
L'atmosphère est saturée Seigneur, lance Ton grain de sable, tend
Ton arc, perce les défenses assassines, que les morts se réveillent

Coule cette prière dans le monde qui vient déjà là
qu'elle accélère l'arrivée du Royaume - Amen, pourquoi
tarder, miséricorde Sire ! décide-Toi
la Création entière languit d'entendre Ta voix

Ciel n'en peut plus, terre est à l'agonie
l'homme périt, la musique s'est tue, le rire
n'est plus, flétris les couleurs les plaisirs
- mais viens Seigneur ! viens et resplendis

dimanche 17 décembre 2017

Rien ne nous sépare


Bien que Tu sois Sire partout et nulle part
Tu gis en dedans de mon âme comme un
trésor dans une grotte - rien ne nous sépare
pas plus que le jasmin n'est sans parfum

Bien que Tu sois plus grand que l'univers
et plus petit qu'une graine de moutarde
Tu Te tiens en mon for - Tes bras me serrent
flûtes violons binious et bombardes

Bien que Tu sois son total et silence
Tu chantes tout Ton saoul tel un canari
dans la cage de mon fond, en Provence
sur la terre de Lazare, Marthe, Marie

Pour Te vivre suffit de changer d'angle de vue
de voir la lune et non pas le doigt qui l'indique
de se délester des bornes anciennes devenues
trop étroites ou absurdement tyranniques

samedi 16 décembre 2017

Bombe Sire mes voiles


Sire, mes racines ont accès à l'eau, la sève produit ses fruits
Chaque matin Tu déposes Ta rosée, au fond de moi Tu fleuris

Envoie Ton souffle, suis preneuse, que du bonheur
À moi de m'ouvrir, d'ôter les blocages de mon cœur

Fouette mes cellules, cingle mes neurones, allume ma moelle
De mon frêle esquif accélère la course, bombe Sire mes voiles

Dirige leur mât vers Toi selon la ligne la plus droite
Pourquoi diantre perdre du temps sur de lentes mers plates

Mets un terme aux errances boucles replis déviations dépressions
Petite pluie abat grand vent, amen, que j'arrive à destination

vendredi 15 décembre 2017

Ce qui est sorti de Toi veut y retourner


Tu es plus intime à mon âme que moi-même bon Sire
la moelle des pieds bras chef couleurs œil taille fruit
Par le biais de Ta volonté Éternel je vis
mon âme ne m'appartient pas, dans Tes eaux je me mire

À ce qu'il y avait au début j'ai voulu donner bonne suite
élargissements approfondissements déchirements fleurons
et les grands mots les enthousiasmes les ratés les graves intentions
à la fin finissent en Ton sein, dans les plis célestes, au zénith

Ce qui est sorti de Toi veut y retourner
De cette loi la Créature ne peut se défaire
Ce principe aspire son âme, base nourricière
pour arrivages à bon port de fruits lestés

jeudi 14 décembre 2017

Éternelles étincelles


Sire, laisse-moi poser ma tête dans Ton giron
Toi le Chef de pupitre ô Éternel
protège-moi, accorde-moi Ta bénédiction

Tous les lignes convergent vers un point au-delà de l'horizon
ou bien tous en viennent, l'âme d'Adam et Ève jusqu'à la terre, le ciel
les Anges, l'œuvre de l'homme, le paon, la gazelle, le hérisson

De derrière l'univers Tu diriges Ton orchestre tel
Maestro anonyme, patient, indulgent - la discrétion
efficace de Ta toute-puissance s'affirme sans appel

Roseau vibre, bouche souffle les bons
sons de la Terre du lait et du miel
symphonie ouïe sans limitation

Et nulle fausse-note, pures brocatelles cascatelles
simultanées le ciel plein d'étincelles

mercredi 13 décembre 2017

Dieu veut que l'homme veuille


Dieu veut que l'homme veuille
chaque âme doit faire le pas
un pour franchir le seuil
d'elle-même, capter sa joie
en un simple clin d'œil

Aide-toi et le ciel t'aidera
Mets-toi en route, accepte l'aventure
mouille ta peau, prie, crie alléluia
j'ai trouvé l'éternité toute pure
à la manœuvre en moi, en moi

Peut-on être sans ce cri, vivre toute une vie
au pays de l'ombre et ne pas succomber ?
Mais Tu m'as mise au sec, saine et sauve à l'abri
De Ton nom les jours se remplissent azur léger
Comme j'adore Éternel suivre Tes acrobaties !

mardi 12 décembre 2017

Boire Ton soleil


Sire, je me mire dans Tes eaux et ne vois que Toi
Ta face me bouleverse, Ton sourire m'éblouit
Il y a du feu, du souffle, du quant-à-soi
d'infatigables sauts de rimes à la folie

Tes yeux tantôt saphir tantôt bistre tantôt pers
iris arc-en-ciel trahissent bonté sérénité
Amitié, miséricorde, acuité à verse
manifestent les ingrédients de Ta beauté

Les astres sont Ton marchepied, sur l'Arche de l'Alliance
Tu étends Tes ailes, protèges le trésor dans le coffre
Le ciel Tu commandes, au Verbe donnes le juste sens
ardemment à l'univers la vie, Ta vie Tu offres

Et moi je ne le verrais pas ?
Rincé j'ai mes yeux, oreilles
débouché, ôté le fatras
qui empêche de boire Ton soleil

lundi 11 décembre 2017

Père d'or de silence tranquille


Pourquoi m'as-Tu enfantée Sire sinon pour que je Te glorifie ?
Plus haute raison je n'en vois pas, joie s'y cache et bonheur y gît

Pour être heureux faut connaître son Dieu
Le célébrer de toute son âme en tout lieu

Il aime l'imprévu, la générosité, vomit les avares
punit le lésineur le tiède de toutes sortes d'avatars

Le Seigneur est altruiste, ardent, beau, clément, gentil
zen, Rocher, protecteur, Père d'or de silence tranquille

Le Très-Haut est la vie, jamais la mort
Il a vaincu la mort avec Son corps

Pour que je dise ces mots Tu m'as mise au monde
toute tarasque que je sois de mille cantiques je T'inonde

dimanche 10 décembre 2017

Tu dépasses toute comparaison Sire


Comparé à Toi Sire le diamant est mou, velours dur
le sage fou, la plume du plomb, une blanche colombe impure

Et puis ces mots ne veulent rien dire
Tu dépasses toute comparaison Sire

Moi je me signe, je prie pour bénéficier de Tes faveurs
Notre Père qui es aux cieux de Tes grâces arrose nos pauvres heures

Que Ton nom soit sanctifié par nos yeux par nos bouches
que Ton règne vienne, qu'en nous le Royaume accouche

Pardonne-nous nos offenses nos intempérances nos péchés
et ne nous soumets pas à la tentation Père aimé

samedi 9 décembre 2017

Je T'entends respirer


Aujourd'hui Sire et hier je T'ai peint, une statuette
qu'on appelle Sacré-Cœur dont les couleurs flétries, abîmées
n'inspiraient plus la dévotion, la rendaient obsolète

Des souris avaient rongé Tes pieds, les pans élimés
de Ta tunique dégradaient Ton corps, l'expression des yeux
sans plus de vie sans éclat sans sens Te défigurait

Alors je T'ai posé sur un socle et me suis précipitée vers mes pinceaux
dévissé les tubes qui eux ne demandaient que ça, bien nettoyé la palette
et en avant - les idées par les mains se réalisaient, vitesse, souplesse, tempo

Les plis de robe à nouveau ruissellent et Ton cœur bat
Tu marches, bras bougent, je T'entends respirer, Tes yeux brillent
douces lèvres, fauve toison, un air calme au-delà

Je suis contente Sire de T'avoir redonné vie, à présent Tu scintilles
Tu regardes, écoutes, souris, consoles et Tes prunelles pétillent

vendredi 8 décembre 2017

Tout ou rien Sire Ton salut


Qu'est Sire le temps pour Toi ? Inexistant
Et l'espace ? Nul. Tu Te meus au-delà
dans l'heureux infini omnipotent

Et cependant Tu prends la forme humaine, Te voilà
asservi à la pesanteur, muselé par une terre hostile
astreint à la mort, à la violence radicale, au glas

Toi le Maître du Paradis soumis au vil
de l'enfer ? Cloué, percé, flagellé, battu
par de la dantesque soldatesque primipile ?

Aller au bout pour sauver Ta créature, Tu
ne sais pas faire moins - tout ou rien Sire Ton salut

jeudi 7 décembre 2017

Sire, ai-je doublé les talents reçus dans mon berceau ?


Sire, ai-je doublé les talents reçus dans mon berceau ?
Tu le sais, je ne les ai pas mis à la banque Amen
Et même s'il m'a fallu du temps et une longue haleine
j'ai tiré au jour Ton trésor mis dans ma graine solo

Non pas mon mérite - Tu as tenu carte, compas et pelle
dirigé mes pas, poussé esprit, ouvert le chemin
Je n'avais qu'à ouvrir le coffre d'or et d'azur plein
en extraire à bras-le-corps et le lait et le miel

Devant Ton nom je me mets à genoux yeux levés vers Ta face
Regarde-moi avec bonté ô Très-Haut, accepte-moi dans
Ta joie, ouvre Tes bras, embrasse-moi Sire, accueille Ton enfant
au Royaume éternel et pardonne mon insistance, mon audace

mercredi 6 décembre 2017

Tu donnes la vie, Ta vie


Sire, quand je pense à Toi les mots d'eux-mêmes se mettent à rimer
rouleaux d'échos envahissent mes oreilles, bouche se dilate
le monde se fait plus vaste festin et moi toute béate
j'en absorbe la bonne humeur, la liesse, la vivacité

Leurs ondes ravivent la couleur du sang
et pieds veulent valser, lèvres chanter un air
à danser, une mélodie sur des rimes légères
pour Te célébrer, humblement, fermement

Et le rythme embarque vers d'insoupçonnés horizons
Là, par-dessus soleil, Ton être Se manifeste, gloire
de lumière force rouleaux échos ondulations rayons moires
du Royaume, rais sous la porte des étoiles saillis de Ton fond

Un trait crée l'univers, offert à Adam face de Ta face
le même rai donne l'être à Abraham, Isaac et Jacob
à la Vierge Marie, saint Joseph, à tous les habitants du globe
Tu donnes la vie, Ta vie - diantre, comment Sire Te rendre grâce ?

mardi 5 décembre 2017

Tout à coup totale lumière


Sire, quand Tu ouvris les yeux de l'aveugle-né un nommé Sidoine
la première impression sur les rétines de celui-ci fut Ta face
D'emblée sa vue se remplit de plénitude, soudain Ta grâce
inonda sa cornée méninges moelle, arrosa à fond de force ses membranes

Après la ténèbre de l'œil jamais éclos tout à coup
totale lumière, la face humaine du Dieu vivant éclaira
sa vision encore vierge du monde - avant ciel et terre
Sidoine Te vit Toi, Ton regard ému et ferme et doux

Quelle chance Sire de passer en un instant du rien au tout
divines cataractes voluptés souveraines, flots
frissons emplissent son vase resté vide de Tes eaux
Sidoine l'aveugle-né renaît, soulevé, vent debout

Découvrir Ton nom tout autant produit un même choc
L'obscur se volatilise, place à la clarté
tissus nerveux rénovés neurones régénérés
l'aveugle se lève, chair et mental gonflés à bloc

lundi 4 décembre 2017

Éclate Ta quille Sire, libère-nous


De spirales en spires les minutes s'ajoutent aux minutes
le jour s'ajoute aux lendemains et la nuit aux nuits
suivantes - la Création se dilate, s'amplifie
explore ses possibilités et les exécute

Puis à un moment les données saturent, se saturent à l'excès
Sire, c'est maintenant, précipite du haut de Ton trône les bonheurs
verse les grâces du Royaume à venir sur ceux qui fidèles demeurent
à Ton nom, à Ta face, à Ta promesse d'Éden, à son succès

Les conditions sont réunies, ciel et terre s'écartent
Les Anges se tiennent prêts, leur souffle ils retiennent
Éclate Ta quille Sire, libère-nous, qu'advienne
Ton retour, la promesse faite à Madeleine et à Marthe

dimanche 3 décembre 2017

De Ta vigne je tire un vin


Sire, elle fut belle ma journée, tempête de ciel bleu
certitude de suivre un chemin heureux
toujours sur la crête des sens le cœur amoureux

Toi Tu mets en place les conditions
à moi d'en faire jaillir délectation
continuité, stable émulsion

Et Tu ne lésines ni sur la qualité ni sur la quantité
les circonstances s'emboitent au bon moment à l'endroit détaillé
pour que de Ta vigne je tire un vin aussi intense qu'aéré

Elles coulent les heures les secondes
de plaisirs l'amour abonde
à mille lieues à la ronde

Et tant pis pour ces rimes faciles
bouche suit Tes paroles, dociles
mes lèvres, ainsi soit-il

samedi 2 décembre 2017

Te chercher c'est Te trouver


Sur ma gauche métal hurlant
à ma droite acier assassin
devant moi la voie semée de gemmes
et d'obstacles il n'y en a pas

Au-dessus de ma tête vacarmes lents
à se dissiper, sous mes talons rien
que détonations, cris et blasphèmes
mais devant moi la voie sûre poudroie

Je cours sur l'or, topazes rubis je foule
suffit de suivre les lettres-signes
de Ton nom trois fois saint, points visibles
dans la ténèbre pour le pèlerin

Te chercher c'est Te trouver, de Toi la voie découle
dans la nuit noire l'endroit à désirer désigne
Adieu les viles lourdeurs, plus rien n'est impossible
Tu nous oins, Tu nous ceins les reins et Tu nous étreins

vendredi 1 décembre 2017

Que Tu es bon Sire


La journée ne passera pas sans Te consacrer Sire un cantique
car je sais qui Tu es, je connais Ta face, la grandeur de Ton âme
ne m'est pas étrangère - au fond Tu es un poète lyrique

Tu chantes tout le temps, virevoltes, inventes, voltiges flamme
d'amour de bonheur selon les caprices de Ton infini
au gré d'ivres fantaisies dont d'aise Tu Te pâmes

Sûr, ce ne sont ni Ève ni Adam qui gâcheraient Ton euphorie
Innée Ta félicité, serein équilibre, justesse du geste
Parfaite est Ta joie, inaltérable, par rien assombrie

Que Tu es bon Sire de porter pourtant Ton regard preste
sur Ta pauvre créature, d'avoir un jour accepté la croix
les clous afin de nous arracher à la mort sa peste

Je chante Ton nom et genoux je ploie
sidérée, Seigneur je suis sans voix

jeudi 30 novembre 2017

Seigneur Tu me rends ivre


Lorsque Sire Tu T'es décidé à créer l'univers
Tu lui as transmis Ta saine Ta naturelle euphorie
Ton immense joie de vivre règle le ciel et la terre

Mais quand Tu fus homme véritable parmi
nous, Tu as dû connaître les avatars
de la langueur, les bas tourments de l'ennui

Si Tu as choisi de partager notre sort ce fut Sire pour savoir
ce que mélancolie, dépression veulent dire, Toi qui n'est que gaieté
rossignol impénitent pinson intarissable, jubilatoires

Pour nous tirer du marasme de nos marécages Tu nous as rappelé
la loi fondamentale de la liesse divine propre à l'homme, la voie à suivre
du Paradis, voie royale - une seule chose est nécessaire - pour l'éternité

Seigneur Tu me rends ivre
bon sang de joie de vivre

mercredi 29 novembre 2017

Suprême Brise-Tout


Ces foules Sire qui aspirent à la mort sans qu'elle vienne
fouillent à sa recherche plus que pour un trésor
...comment embraser leur cervelle de Ton amen ?

Il suffirait d'un sourire de Ton corps
revenu parmi nous, d'une seule parole
d'un seul geste rituel trop beau trop fort

Et Tu briserais l'ennemi, l'orgueil puéril, l'hypnose folle
de la chape de béton coulée de toutes pièces contre Toi
Tu la casserais, suprême Brise-Tout tout en force cabrioles

Mille saltos en ciseaux à découper de la sottise le gras
lancers et courses railleurs, ruptures, beautés nouvelles
ringardisation des normes - et sur Ta face un air narquois

Les masses guériront de leur manie à rejeter Ton ciel
On entendra à nouveau le rire dans les rues à tire-d'aile

mardi 28 novembre 2017

Ton cœur sacré


Le cœur du soleil est froid comparé au Tien Monseigneur
de la roupie de sansonnet au regard de Ta chaleur

Et même la comparaison n'a aucun sens
Tu es Sire au-delà de toute existence

Ton foyer alimente l'esprit bien plus que de flammes
Ton cœur sacré de ses rayons fait naître les âmes

Les myriades de galaxies, d'amas de gaz brûlants
à peine réverbèrent la fournaise de Ton centre ardent

À décrire ce feu les mots se brûleraient les ailes
tant cette ardeur dépasse les bornes traditionnelles

À mon âme Tu as confié une étincelle de cette incandescence
à Ton image Tu m'as créée, j'ai reçu Ta part d'abondance

lundi 27 novembre 2017

Le fond de la Création est louange


Pourquoi les oiseaux chantent, la rose exhale son parfum
bondissent hors de l'eau épaulards, baleines et dauphins ?

Pourquoi vibrent les couleurs, dansent les flammes
étincellent les étoiles, naît un Abraham ?

Pourquoi l'âme se vêt-elle de chair
le ciel embrasse-t-il la terre ?

Pourquoi les mots frémissent
l'araignée sa toile tisse ?

Pourquoi soleil se lève
dans l'arbre monte la sève ?

Pourquoi tombe la pluie
fais-je ces rimes ici ?

Parce que le fond de la Création est louange
Exprimer sa joie de Toi Majesté la démange

dimanche 26 novembre 2017

Donne la paix à la génération de Noé


Le genre humain est foutu. Jamais l'or de Mammon
n'a été plus obsédant, total, fatal, terminal
De Sion Sire Ta créature a perdu toute notion

Mais Toi Tu vois de plus haut que moi - Baal
a lui aussi sa fonction providentielle
contribue à la victoire du Graal final

Toutefois sur une Terre parvenue à saturation, Babel
tourne en rond, le ressort de sa cupidité est rompu
les limites du globe ont été atteintes jusqu'au ciel

Transforme la fièvre de l'or en soif de Toi à présent - mue
l'insane en raison, l'orgueil en pudeur, ne tarde plus Sire
exalte de Ta créature le réservoir de ses vertus

Donne la paix à la génération de Noé, qu'elle déchire
ses illusions en vue de l'avènement de Ton empire

samedi 25 novembre 2017

Divins caprices

Pablo Picasso, Joueur de flûte, 1951, plat en terre cuite

Tu improvises sur une flûte enchantée mon beau Sire
et j'entends se bander le ressort de l'univers
À Ta gauche le feu crépite, tourbillon de flammes légères
l'herbe à Ta droite chantonne, caressée par Zéphyr
la sauge tout autour danse aux rythmes de Tes airs

Que ne puis-je reproduire tant soit peu cette mélodie !
Un berger égaie les oreilles d'un beau doux troupeau
un air étrange, mystérieux, un frisson venu d'en-haut
à faire bondir monts et collines - du monde la symphonie
fantastique succession de sons simultanément éclos

Et flûte fait naître parfum, nez et ouïe se marient
par cercles et spires l'œil voit surgir de terre le lis
Bouche poumons et cœur s'unissent, océans de délices
feux d'artifices indélébiles, Te Deum en si
joué sans bémols, pour Tes brebis - divins caprices

vendredi 24 novembre 2017

Non plus chute mais ascension


Amen Sire, donne l'humilité de saint Joseph, la force de David
l'intelligence de Daniel, la beauté d'âme de la Vierge Marie
à Ta créature perdue dans les ténèbres du suicide

À Adam et Ève ouvre les nues, élève-les tel Élie
et Hénoch, comme Toi-Même Tu montas au ciel en l'an trente-trois
dans la ville de Marthe, Marie et Lazare à Béthanie

Non plus chute mais ascension, puissance qui s'accroît
de son propre élan que de Toi elle reçoit

jeudi 23 novembre 2017

Le propre de Ton individuel


Quel esprit as-Tu Sire pour inventer le trottinement des souris
le doux parfum de la rose, le grognement saurien, l'envolée
des feuilles mortes, le galbe des hanches, la frénésie des fourmis

D'où Te sortent neiges éternelles volcans marées
de lave fleuves de galaxies rus de diamants
octave écho magnétisme électrisé

Qu'est-ce qui T'a inspiré pour créer Adam
et sa femme Ève, les enfants d'Israël
pour devenir humain, petit, Toi qui es grand

Je ne trouve pas les couleurs-voyelles
qui expliqueraient Ta plénitude
le propre de Ton individuel

Les mots eux-mêmes seraient frappés d'hébétude
de stupeur, muets de béatitude

mercredi 22 novembre 2017

Rocher Ta présence


Je T'aime Seigneur, ma force
Tes grâces me soutiennent
Tu laisses flotter les rênes
mes eaux Tu amorces

Nous échangeons nos liquides
je Te reçois Tu me reçois
L'Alliance marche, scintille, poudroie
je tiens mes instincts en bride

Vent raconte Ta puissance
pluie Tes bénédictions
l'arc-en-ciel trace le pont
vers Ton extravagance

Vers la folie de Ta bonté
si dense, si pleine de clémence
vers Ton amour, brûlant, intense
source de toute éternité

Je T'adore Seigneur, ma lumière
Que serais-je sans Toi ? Rocher
Ta présence, torche pour éclairer
mon âme au fil de Tes éclairs

mardi 21 novembre 2017

La Face de Dieu en chair et en os


Sire, comment comprendre Dieu créa l'homme à Son image ?
En somme Tu es comme nous un corps animé pourvu d'esprit
d'une âme, mu par cinq sens, avec une mémoire pour langage ?

Oui, avec l'incarnation par la Vierge Marie
Tu as voulu montrer à l'homme sa divine nature
ses origine, racine, finalité inouïes

En humain Tu dévoilas Ta céleste figure
sur les routes de Judée Tu montras la Face de Dieu
en chair et en os aux yeux éternellement purs

Nous connaissons Tes joies, Tes bonheurs, le feu
de Ton âme, la sueur de Tes pleurs mon Dieu

lundi 20 novembre 2017

La nappe de Tes eaux jaillissantes


Béni sois-Tu Seigneur de créer ciel et terre à chaque seconde
de rythmer d'un mouvement de la tête mes pas dans ce bas monde
de me faire vivre les couleurs-parfums dont Tu abondes

Tendre Ton verbe, douce Ta voix, ferme Ta parole
vivante, sans âge, toujours neuve, pôle
d'attraction, de développement sous Ton contrôle

Carrées, impassibles Tes prises de position
L'Esprit souffle où Il veut, remplit les éons
de Sa présence gratuite sans diminution

Forent-ils ces mots un puits artésien jusqu'à la nappe
de Tes eaux jaillissantes Sire ? De Toi elles s'échappent
et viennent dans ma bouche, de leurs sons mes lèvres frappent

dimanche 19 novembre 2017

Sire, de Ton vivant


Sire, de Ton vivant, cheminant à travers villes et villages de Galilée
qu'as-Tu pensé des hommes rencontrés, as-Tu désespéré de les voir ainsi
se déchirer, se détester, as-Tu douté de Ta mission voyant furie
haine, hypocrisie, guerre si facilement sur Ta créature l'emporter ?

Tu as dû comprendre très tôt que de ce mur dense et dur seul Ta mort
pouvait avoir raison, Agneau mené à l'abattoir, mis sur le bois
de l'infamie, Agneau ressuscité percé par les clous de la croix
unique moyen pour faire tomber le clos de la mort en dernier ressort

Dès lors Ta divinité innée s'est dévoilée aux yeux de Ton entourage
Lazare Te comprit, ses sœurs, des pêcheurs, des publicains et soldats romains
des Cananéennes, des Pharisiens, Galiléens, Syrophéniciens
ont vu Ta divinité agir, guérir, rendre à l'homme son âme son courage

samedi 18 novembre 2017

Tu es Un Sire, simple, direct


Tous ces milliards de visages différents Sire et cependant pareils
dérivés du Tien, nez, bouche, une paire d'yeux et d'oreilles

Jamais Tu ne Te répètes, aucune doublure, chacun est unique
Nul être n'est tout à fait semblable, aucun corps n'est identique

Et pourtant Sire Tu es Un, simple, direct, totale lumière
de la différence le Garant et Gardien, le Geyser

C'est que Tu accordes tout atome de la Création à Ton diapason
son de référence, le la, son de Ta voix, maître son au Royaume de Sion

vendredi 17 novembre 2017

Te célébrer et Te savoir gré


Pourquoi soleil darde-t-il ses rayons
l'océan comble-t-il les profondeurs
un cri de joie s'élève-t-il à Sion

Pourquoi mon sang coule, mon cœur
bat, mon cerveau s'active
pourquoi l'odeur de la fleur

Pour quelle raison la marée arrive-t-elle aux rives
le firmament se divise-t-il en douze signes
la vigne fournit-t-elle le jus de la divine dive

Pour quel motif la blancheur du cygne
le gazouillis des mots, leur gaieté
faiseur de sens danse-t-elle et trépigne

Sire, pour Te célébrer
et Te savoir gré
d'avoir été créés

jeudi 16 novembre 2017

La perle de Ton être, le libre arbitre


Dans Ta bonté Sire Tu offris à Ta créature Ton trésor le plus intime
la perle de Ton être : le libre arbitre
Tu donnas à l'être humain son plus beau titre
enfant du Très-Haut, fils de l'Alliance, qui la Face du Seigneur exprime

Tu Te gardes bien de mordre sur la liberté d'Adam et d'Ève
Pour faire valoir Ta volonté, Tu obliques, godilles, supplies, adjures
et quand cela ne suffit plus Tu Te fais homme et là encore endures
des souffrances inimaginables sans peser sur ce qui l'homme parachève

Tout autre dieu aurait depuis belle lurette gommé du tableau ces bipèdes
ingrats, adultères, meurtriers, lycanthropes
Pas Toi. Ton nom n'est ni Thor ni Cyclope
Ton amour pour l'homme est plus fort que sa haine de Toi qui l'obsède

C'est pourquoi Tu es un abîme de bonté, un mystère de justice
car tout en biaisant Tu parviens à Ton but, Ta volonté est faite
sans toucher au for intime de Ta progéniture casse-tête
fermement Tu attires Tes enfants en douceur en Ton oasis

mercredi 15 novembre 2017

Béni sois-Tu Sire


Béni sois-Tu Sire pour avoir créé le ciel et la terre
les grands serpents de mer qui glissent et qui grouillent dans les eaux
la gent ailée, l'homme à Ton image, à Ta ressemblance

Vois, je me meus parmi eux Ton nom sur mes lèvres en transe
tranquille, sereine mène mes heures ointes par Toi Très-Haut
De Te connaître je me pénètre de Ton flux laser

Béni sois-Tu Sire pour avoir engendré les enfants de Jacob
d'Isaac et d'Abraham, sauvé Daniel de la fosse aux lions
pris un jour corps humain par la Vierge Marie pour vaincre la mort

Écoute mon chant sortir de toute mon âme de tout mon corps
Reçois ma joie de savoir qui Tu es, Dieu de Sion
Celui qui de Sa toute-clémence l'univers englobe

mardi 14 novembre 2017

L'heur de la grande fête carillonne


Sire, offres-moi de trouver les mots justes
quand leur objectif est de Te célébrer
comme le font lis, cirse, cigale et locuste

Des mots simples pour des notions élevées
eau potable à la naissance de fleuves
divinement ivres, bullés et légers

Et qu'ils coulent de mes lèvres, d'eux-mêmes se meuvent
tout d'une pièce partout simultanément tonnent sonnent
catapultés au-dedans de la Terre neuve

Là, même en hiver, été est printemps en automne
Ton nom y est sur tous les fronts, finies les pesanteurs
absurdes - l'heur de la grande fête carillonne

Ces mots rendent-ils Ton indicible, Seigneur ?
Soulèvent-ils les voiles tant soit peu sur Ta grandeur ?

lundi 13 novembre 2017

Le pain est cuit Sire, viens le manger


Europe, Asie, Afrique, Amérique, Australie, Pacifique
ont reçu Ton nom, l'ont intégré Sire et fait leur de tout leur cœur
Plus aucun peuple n'ignore Ta gloire, Ta moelle plus que substantielle
a pénétré la leur, règle leur vie, donne du sel à leurs heures

Et même dragons, vouivres, tarasques se sont réjouis
Ta laisse légère dirige leurs reptations tranquilles
Le Léviathan T'emboîte le pas, de Toi remplis
les yeux de l'hydre et de la guivre scintillent

L'expansion de Ton nom est arrivée à son terme
Viens maintenant Seigneur, viens, pourquoi encore prolonger
notre attente quand l'efflorescence de Ton germe
atteint ses limites ? Le pain est cuit Sire, viens le manger

dimanche 12 novembre 2017

Ton plan ne saurait rater


Seigneur mon Dieu, toutes ces têtes qui pour une raison ou une autre Te snobent
persuadées qu'elles sont de Ton insignifiance voire de Ta radicale inexistence
C'est comme nier le soleil, l'air respiré, l'histoire d'Abraham, d'Isaac et de Jacob

Pourquoi se cacher derrière son petit doigt, dédaigner l'évidence
quand ce refus par définition n'apporte rien de bon, bien au contraire
ouvre la porte à la stupide mort et ses ignominies, à ses honteuses transes ?

Cependant Tu respectes le libre arbitre de Ta créature adultère
et pries qu'un jour les dégradantes ténèbres l'abandonnent, que de son plein gré
elle fasse retour vers Toi Monseigneur oui, de tout son esprit de toute sa chair

Puis c'est écrit, Tu l'as dit, les nations verront un signal dressé
de nouveau sera répandu sur nous l'Esprit venu d'en-haut
le pays des ombres enfantera, Ton plan ne saurait rater