jeudi 29 octobre 2015
Tu nous rends le sel de la terre
Le monde a beau se précipiter vers le néant
Ta parole ne fléchit pas, ne sombre pas
ne se marchandise pas - au contraire elle croît
dans les profondeurs providentielles du temps
Sous les remous de surface Tu prépares Ton entrée en lice
grandiose, victorieuse comme la lueur de l'aurore
annonce le triomphe du soleil sur l'ombre des morts
comme la brise du printemps chasse de la bise les sévices
À l'atmosphère Tu ajoutes Ton odeur, fine et suave
et de la terre Tu augmentes ses puissances
eau et feu se font plus vifs, plus intenses
l'âme des hommes renaît sans plus de joug ni d'entrave
Sous Ton égide l'homme se fait homme nouveau, éternel
source de joie à Ton image créée, membre de Ton corps
Complice de Ton esprit donc affranchi de la malemort
l'homme se fait neuf, fin prêt pour son ascension au ciel
Les os, les cœurs se revêtent de nerfs de chair
Là où les ombres du néant rôdaient dans les ruines
retentissent des cris de joie, Ta présence illumine
nos faces, Tu nous rends Seigneur le sel de la terre
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