d'après un dessin de Jean-Claude Bernys (Mende 1940)
La porte du rosier, Roussillon
Ne plus jamais voir nul noir ni gris
vivre au cœur noyé en toutes couleurs
celé, envolé dans l'arc-en-ciel qui folie
discrète enveloppe et berce nos pauvres heures
Ce sera une brise de printemps
bienvenue à la fin d'un long hiver
une bataille gagnée sans effusion de sang
tu verras l'or remplacer le fer
Victoire sur le vieux monde
épuisé en lui le mal
l'esprit sain qui seul inonde
l'air de nos villes nos plaines nos vals
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