mardi 9 février 2016
Malheur à l'homme sans l'ombre de Dieu
Que suis-je pour Toi Sire ? Une partie infinie de Ton être
et en même temps la totalité, car Tu ne Te divises pas
La partie vaut le tout, c'est ainsi que Tu m'as faite naître
c'est tout ou rien - le reste bah ! c'est du bas blabla
Avec Toi c'est soit plein soit vide, Tu n'es pas à moitié
c'est oui ou c'est non, les tièdes, les esprits pusillanimes
Tu les rejettes, les flous, les mous T'agacent, les guindés
voraces ne sont pas Tes amis, relégués dans les abîmes
On ne triche pas avec Dieu, c'est idiot de le croire possible
nous ne sommes que le reflet de Son être premier total
une silhouette animée dans le miroir où l'Invisible
se mire, s'euphorise de Se voir en double et Se régale
On joue avec Dieu sans ruse, Il aime les sincères
Son amitié va vers les loyaux, les simples d'esprit
Il récompense ceux qui à Sa recherche errent
dans le désert sans eau, sans consolation ni répit
Il aime voir au travail la liberté chez Sa créature
Ne la lui a-t-Il pas offert comme couronne éternelle ?
Il y a mis Sa face, Ses entrailles, Son cœur pur
Il est allé jusqu'à donner Sa liberté inconditionnelle
Malheur à l'homme sans l'ombre de Dieu
celui-là creuse sa propre tombe
Malheur à ceux sans souci des cieux
à leur propre folie ils succombent
Je ne suis qu'une infime partie de Ton être total
mais partage l'essentiel, je suis à Ton image
Et pourquoi m'aurais-Tu créée si ce n'est de façon radicale
Tu donnes tout, Ton courage, Tes larmes sans comptage
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