lundi 8 février 2016

Fauve, framboise, voluptés


Sire je suis à la recherche de la perfection pour accomplir
Ta volonté intégralement, irrésistiblement
dans l'esprit d'abord avant de passer aux choses du corps

J'y coupe les ronces, élague les arbres, enlève le bois mort
Le soleil de Ta lumière et Ton souffle tout-puissant
à présent atteignent le fond de mon âme, enfin je respire

Ton parfum - mais comment décrire Ton odeur Seigneur ?
Ta perfection y éclate. Fauve, framboise, voluptés
de narines avides de capter de Toi la moindre molécule

Un bouquet émeraude et rubis renoncules
roulé par des effluves endiamantés
venant du milieu de Ton sacré cœur

Et l'émeraude sent l'océan à l'aube du jour
quand le rubis répand la fumée des mortes feuilles
en flammes à l'automne qu'adore tant respirer le ciel

Un arôme de grand vin fier, dense, de la terre les ailes
au plumage gris et noir, rouge sur la poitrine, bouvreuil
ou ange, peu importe, mélangé à une odeur de bel amour

Un nuage, une vapeur, le ciel, le soleil et la plage
avec une pointe amère, un fumet secret
aussitôt dilué dans l'absolue harmonie

du soleil, de la terre et de la mer réunis
en un geste de perfection au sommet
Tu sens comme ça sent après un orage

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