d'après un dessin de Jan Hensema (Dordrecht 1944)
Quand je pense avoir vidé mon cœur Sire il y en a encore
qui presse ma bouche à entamer Tes louanges
trop contente d'inventer un nouveau mélange
d'idées et de sons pour proclamer que tout de Toi ressort
Aussitôt le puits se remplit et une autre vague se répand
à l'assaut d'une farandole de sons, d'espaces, de gestes, rythmes de mots
que Tes oreilles n'ont pas encore ouïs - une suite, un flot
pour Te rendre grâce de m'avoir faite un être de chair et de sang
Qu'attends-Tu Sire pour revenir parmi nous ?
Je n'en peux plus de voir les jours s'écouler sans voir
ici-bas, au cinquième étage de la modernité, éclater Ta gloire
régénératrice des foules perdues, des peuples et des nations devenus fous
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