samedi 30 janvier 2016

Au ciel de la marelle


Quand donc Sire Te décideras-Tu à entrer sur la scène des hommes
non pas par la violence de Ta majesté, gloire et munificence
mais humblement, irrésistiblement, merveilleusement

comme le germe d'une plante, ou une source qui soudainement
se met à couler, à alimenter de ses essences
le cœur des gens, enfermé au frigidarium depuis trop longtemps

L'hypnose est si profonde que seule Ta parole folle
pourra réveiller les foules dressées à coups de schlague
brisées, abandonnées, chair de misère pour cancer

Tu trouveras le moyen d'une manière
ou d'une autre. Foudroyante Ton attaque
imparable la double épée de Ta parole

Le Verbe parle - qui voudrait résister ? Le lion rugit
les oiseaux du ciel interrompent leur chant
et les dauphins cessent leurs culbutes

Le Seigneur sort de Son silence, chut !
Îles ! Montagnes ! Il est là Celui qu'on attend
par-dessus les collines voici qu'Il bondit

vers nous, Agneau qui enlève le péché du monde
la bannière avec Son nom en lettres hébraïques d'or
flotte au sommet de Sion, au ciel de la marelle

Humble comme saint Martin Il selle
l'âne, Son bâton ne Le quitte pas, beau et fort
de Ses bénédictions le cœur des hommes Il inonde

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire