jeudi 26 mai 2016
Le Seigneur ne commet pas d'erreur
Sire, Tes doigts experts ont sculpté mon visage mon âme mon cerveau
afin que certainement de ma vie je fasse un bouquet de fleurs à T'offrir
une pièce d'art à ajouter aux joyaux qu'ornent déjà Ton indicible Royaume
Pourquoi irais-je gâcher ce que Tu as voulu fort, fervent, franc, loyal, beau ?
La sottise de m'opposer à Ton action ne fait pas partie de mes désirs
ma vie je le sais très bien tient à cent pour cent dans Tes paternelles paumes
Qu'irais-je contester Ta suprématie ? Le chêne proteste-t-il contre ses racines
se plaint-il du soleil, du piaillement permanent des piafs, de la houle des étoiles ?
Quel sens y a-t-il à vouloir se rebeller contre la lumière chasseresse des ténèbres ?
Le Seigneur ne commet pas d'erreur, Il me façonne, Il me jardine
Simple, clair et total Son Verbe, une féerie, ouverte, royale
humble et inouï, ironique avec ça et là un écho douloureux, funèbre
Respire Sire mon âme, il y a des lys, le jasmin de Chine et des brassées de roses
Tous vers Toi tendent leurs pétales assemblés dans mon vase de chair et de sang
Tu es mon Dieu et mon Juge suprême - agrée Seigneur l'odeur que diffuse mon âme
Que ma prière ne Te paraisse pas insolente - quand moi je cause
Toi Tu disposes. Mais même si mes mérites valent moins que pas grand-chose
Tu le sais Majesté, Amen, mon âme jamais n'a perdu de Ta flamme
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