vendredi 13 mai 2016
La porte retrouvée du paradis perdu
Ave Maria, les fleurs s'élancent, lys et rose s'élèvent
vers votre trône, l'abeille s'éveille et s'émerveille
de butiner le nectar ruisselant sur votre manteau
Ave Maria, l'aronde vous apporte ma révérence sans trève
et même le glapissement du renard, le croassement de la corneille
vous saluent en leur langage roque de canidés, choucas et corbeaux
Ave Maria, le Léviathan et le Béhémoth vous rendent hommage
Sous votre commandement avec mâle soleil ils jouent à la balle
dame lune vous soulève - le Mauvais, vaincu, gît à vous pieds, liquidé
Le zodiac tourne autour de votre couronne ses douze ouvrages
Sainte Marie, mère de Dieu, fille de votre Fils, épouse royale
je vous rends grâce d'avoir enfanté mon Sauveur bien-aimé
Sans vous que serait devenue la Terre ? Un cachot
au sol glissant couvert d'immondices, d'ordures
un piège, une nasse, un mouroir sans issue
Votre alliance avec Joseph a formé le Roi du ciel - le Très-Haut
S'est fait nourrisson, bambin, adolescent, homme mûr
pour apporter aux êtres sur la Terre la certitude du salut
Gloire à vous Madame, hosanna au plus haut du ciel
la Clé de David est le fruit de vos entrailles
vous êtes la porte retrouvée du paradis perdu
Il savait très bien l'ange Gabriel
à qui annoncer sans faille les fiançailles
avec l'Éternel - et Madame, vous y avez cru
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