mardi 5 avril 2016
Sors des nuées Majesté
Monseigneur, le septième ange n'a-t-il pas répandu sa coupe ?
La coupe où bouillonne le vin de Ta colère, de Ton amour bafoué
vilipendé, humilié et offensé en longueur, largeur et profondeur ?
Sire ! Le genre humain, Ta créature, les fils de l'homme meurent
de Ton absence - comment retrouver un début de vie, de vérité
si Ton éclipse prive le monde d'un gouvernail, d'un mât, d'une poupe ?
Le surplace, les déchets s'accumulent, ça empeste
rats et cafards se multiplient, prennent le dessus du panier
et la lumière pour distinguer une hiérarchie a disparu
Tartuffe et Pantalone, Gugusse et Diafoirus mus
par l'obscur se disputent sur le marché des idées
et étalent à la télé leurs papelardises indigestes
Sors des nuées Majesté, jette Ton éclair d'amour éternel
Tant je veux sentir la brise de Ton printemps sur la peau
que je charge ces mots de réaliser dans les faits ce désir
Ils mettront un terme au pire, rénoveront les rires
adieu réflexes mortels, Amen, place au Très-Haut
les invités du Seigneur intègreront les noces du ciel
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