mercredi 2 décembre 2015

Monseigneur, Toi qui brûles en moi


Jamais je ne me rends, jusqu'au bout je me bats
Morte je me battrais encore plus fort
Jamais je ne cèderai à ce qui porte tort
à Ton nom Monseigneur, Toi qui brûles en moi

Tu exaltes ma bouche, attises ma langue
Comment pourrais-je nier l'évidence des flammes
dont mon sang se chauffe et ma tête et mon âme ?
Tu es tout en moi Seigneur, le fruit et la gangue

Qu'a ajouté ma liberté à ma personne ?
Strictement rien qui ne vint de Toi
D'emblée Tu as prévu, comblé en moi
mes orgueils de Tarasque fanfaronne

celle qui se croit autosuffisante, indépendante
des puissances subtiles non-mesurables par la mécanique
bien dans sa bulle établie à l'abri, fière, naïve, comique
de prétention, rayonnante de bêtises coruscantes

Mais une fois saisie l'immensité de Ton mystère
il n'y a plus de chemin de retour, les yeux s'ouvrent
Qui voudrait retourner dans les ténèbres qui couvrent
une terre, une âme privées de Ta lumière ?

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