La Tarasque respire le printemps
Bien que Tu sois infiniment au-dessus de moi
vrai Seigneur ! Tu es tout près, à l'intérieur
de mon être c'est Toi mon soi, mon roi, ma loi
ma plénitude, le duramen cœur de mon cœur
Tu emplis mes vases et les fais déborder
de Ta rosée Tu m'arroses
délice et liesse, finesse, lustrée
Ta providence virtuose
Et où sont mes mérites ? Je n'en vois guère
Ton alliance avec moi est inexplicable
trop longtemps j'ai ignoré Tes lumières
errante, arrogante, stupide et misérable
Je prenais les ténèbres pour le jour
préférais l'obscur au soleil
A-t-on jamais vu folle pareille
s'illusionner de la doxa en cours ?
Envoie Tes ondes Seigneur dans le monde
soulage Ta création de ses maux
de Tes grâces en pléthore inonde
le monde et tire-le vers Toi ô Très-Haut
Toi seul disposes de ce pouvoir
Seigneur nous comptons sur Toi
Toi-Même nous demande de le croire
quand nous disons notre acte de foi
Viens Seigneur il est grand temps
Hausse la voix
Pour un temps plus grand que grand
donne-nous Ta joie
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