Majesté, j'ouvre la bouche, aussitôt les mots de louange d'eux-mêmes sortent
telles les quatre ailes déchaînées d'un moulin capteur des coups de vent d'esprit
sous-jacents à la Création, pour en extraire la substantifique moelle
Vois, sens, goûte, c'est de l'âme pure, les ailes tournent et se régalent
moulent, pressent, broient, transforment en chantant à tue-tête sans répit
Souffle Esprit, viens des quatre vents, amen, prête-nous main forte
Comme la source libère ses eaux une louange de reconnaissance
coule de mes lèvres, meut ma langue, m'insuffle ces paroles
et une brise est orage, un zéphyr tempête de mistral
Du bon air, des résultats probants, que du bien, aucun mal
l'élan en avant, les danses, les pirouettes, les barcarolles
...autant de marques Sire de Ton énigmatique omniprésence
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