lundi 4 juillet 2016

Le cœur, le cœur sourit


Seigneur consolateur, Tu es simple comme un oui est un oui et un non est un non
pourquoi rend-on compliquée, obscure, nébuleuse Ta parole pourtant toute claire ?

Qu'on lise les Évangiles, qu'on s'arme de bonne foi : où donc crénom
y parles-Tu chinois, volapuk, un charabia soporifère ?

Ton parfum éveille les mots et leur sens
à un arôme de vie et de vérité

Le cerveau écoute, frappé, et pense
voilà des mots vrais, je ne puis me tromper

L'âme alors pénètre la cervelle et l'élargit
à la mesure des cieux car l'Esprit entre par grands flots

Puis le cœur, le cœur sourit
il vit fort le juste le beau

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