dimanche 13 août 2017

Ton cœur veut partager sa liesse


Sire, par rapport à Ton immense gloire que pèsent l'explosion d'une étoile
collisions fracas de galaxies succions de trous noirs ? Moins qu'une plume
De la fusion à la surface au centre du noyau moins que l'écume
Le ciel, la terre, temps, espace, autant de bulles de savon conjecturales

Et cependant à Tes yeux chaque brin d'herbe pèse le propre de Ton âme
les bleuets iris lavande lis et violettes dévoilent Ta gloire
La nuit dit au jour Tes prodiges, le jour raconte Tes merveilles au soir
et moi là-dedans Sire, émerveillée d'y vivre drivée par Tes flammes

Là Tu fais jaillir un fleuve, ici rebondir les montagnes
tel un troupeau de gazelles remonté de la source avec leurs faons
De toutes sortes d'espèces Tu peuples la terre, combles l'océan
les oiseaux du ciel, les Anges dans les sphères, ces mots en témoignent

Glaïeuls par gerbes rivières de roses giclées de boutons d'or
frappent en cascades vignes étalées en long et en large
Les perdrix cacabent, je vois danser dans la dune une barge
Le vin est dans les tonneaux, au loin mugissement de butor

Aucune commune mesure entre Ta majesté et l'univers
créé. Pour être Tu n'as nul besoin comme nous d'un Créateur
Si le monde avec Adam et Ève existe c'est que Ton cœur
veut partager sa liesse innée transformée par l'Esprit en matière

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