samedi 22 avril 2017

Toi de la mort l'arme fatale


Quelle bévue Sire d'être par choix athée, libre penseur
de se priver opiniâtrement de Ta présence
Que diront ceux-là quand sonnera leur dernière heure
après avoir nié toute une vie la réalité de Ta transcendance ?

Ils n'auront pas les outils pour Te reconnaître
aveugles irrécupérables, sourds, condamnés
à leur obstination à vouloir disparaître
dans le trou ténébreux par eux-mêmes postulé

Sire, cela je ne le souhaite même pas à mes ennemis les plus féroces
Vivre une vie complète avec ses petites misères et grandes douleurs
pour se retrouver perdu dans un néant d'enfer encore bien plus atroce
par cérébralisme présomptueux, puéril, spécieux, singeur

Sire, si je dois prier pour mon prochain, et je le dois, qu'alors
tombent ces cécités volontaires, acharnées, maladives, létales
tassées par tant de siècles travaillés par les forces de la mort
- Quel bonheur Sire de dire Ton nom, Toi de la mort l'arme fatale !

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