vendredi 7 août 2015

Délire des vampires

Georges Moquay (1970), sans titre

Seigneur, suis environnée d'hystériques souriants
cernée par de gentils clowns hypnotisés en masse
Leur amabilité n'est que masque bovin de surface
plâtre pour cacher leur envie de voir couler le sang

Qui pourrait les rendre à eux-mêmes Sire sinon Toi ?
Ta parole met fin à la soumission au délire
des vampires - le vrai apparaît, le faux expire
par Ta seule présence Tu rends caduques les lois

qui rapetissent, abaissent, insultent et excluent
Ta volonté au ciel comme sur la terre
lois, idées qui trompent et qui, vipères
violent Ton nom, le huent, le sifflent, le tuent

Leur démence-bonne-conscience par tous les pores pénètre
mon corps mon cœur mon âme mon esprit
Si Sire Tu n'étais pas déjà toute ma vie
les fureurs de leur égarement m'auraient fait disparaître

dans un-je-ne-sais quelle bouillie de remugles à rots rances
jetée aux immondices du crabe, abonnée aux égouts
Mais Tu es là Monseigneur, en moi plus rien de flou
pores blindés je maintiens et traduis Ta claire sapience

Tout de même, Amen, au secours Seigneur
aux déments inconscients rabats le caquet
de leur obtus aplomb dévoile tout le mauvais
de leurs doctrines explose les plots de malheur

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire