art catalan, dixième siècle, abbaye Saint-Michel de Cuxa
Dieu Très Bon, le bonheur à remplir les heures les jours les mois
les années l'éternité avec des chants de louange
Mon âme exulte, danse, iodle sa joie
telles les eaux du Jourdain et du Gange
Quelle force me contrarierait ? Ta volonté seule Sire
lames venues de loin, de près, depuis mon intime noyau
Je les retiens dans mon vase - leur élixir
me rend béate, effet propre au Très-Haut
Que cet impromptu égaie Tes oreilles, réjouisse l'ouïe
qu'il Te fasse sourire de plaisir, et qui sait faire un pas de danse
démarrer un quadrille, lancer le grand jeu des acrobaties
Vrai Sire, de pouvoir chanter ainsi je ne mesure pas ma chance
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