vendredi 31 juillet 2015

Tu ne nous lâches pas dans le grand délire dément

 zoom

Assise sur mon rocher je médite Tes merveilles
tandis que vent soulève mes boucles au soleil
Quelques mouettes se sont posées près de moi
et je me dis Sire, Tu me combles de Ta joie

Je souris, je sens l'air caressant, je T'entends
qui de mon for intérieur fait bruire le sang
et je suis si heureuse Sire de Te connaître
comment ai-je pu vivre sans Toi ô mon Maître ?

Tu juges avec mansuétude, Ton aiguillon est bon
de Ton inénarrable amour sans cesse Tu fais don
Quand bien même victime de notre aveuglement
Tu ne nous lâches pas dans le grand délire dément

Sans Ton secours silencieux, discret, plein de tact
respectueux de notre libre arbitre, de nos actes
sans le concours de Ta bonne férule salutaire
nous resterions dans la nuit les esclaves de l'enfer

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