mercredi 1 novembre 2017

Ton nom, seule source de vraie vie


En effaçant Sire Ton nom de leurs ardoises
les hommes ont gommé leur propre présence
Une absence, un trou noir, une béance sournoise
remplace Ton nom inscrit dans l'humaine semence

Une porte est fermée au Très-Haut
Ses grâces ne passent plus les murs
Une carapace en huis clos
durcit un bas-fond impur

La chair en vain crie pitié - d'excès de malheurs
elle se retourne contre elle-même, se détruit
pour fuir l'irritation chronique de la douleur
d'être privée de Ton nom, seule source de vraie vie

Le fort, le sain, le beau, mais comment la chair
pourrait-elle vivre sans ? La terre est-elle sans ciel
le corps sans esprit, les oiseaux sans air ?
Dépossédée de Tes grâces la chair chancelle

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