mardi 21 février 2017

Depuis que j'ai compris Ton nom


Seigneur certes, je ne suis qu'une graine de poussière ballotée
au gré des vents, soumise à la pesanteur, à l'érosion
dépendante de l'oxygène, de la succession des saisons
au roulement des courbes de la planète Terre inféodée

Quelques mètres carrés pour me mouvoir
un ventre qu'il faut bien alimenter
un lit pour dormir et me reposer
du bruit de la rue et son tintamarre

Comment se fait-il que je me sente cependant libre ?
Depuis que j'ai compris Ton nom plus aucune restriction
n'entrave mon for, mon âme danse d'horizon en horizon
le joug est brisé, je suis libre dans toutes mes fibres

Quel joug ? Mais celui de la pensée petite, de l'enfermement
dans le brouillard handicapant des idées paralysantes
comme celle de Te déclarer inexistant, idée consternante
fatale, tout juste bonne à démontrer l'aberrant du néant

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