Sire, s'il n'y avait pas Toi au bout de la course
à quoi bon se donner du mal sous le soleil
S'il n'y avait pas d'en-haut ici-bas Tes merveilles
quel intérêt à respirer, sans Ta présence, loin de Ta source
C'est tout ou rien, ou oui ou non, franc ou sournois
le fléau tend vers l'équilibre de la balance
Là Tu Te tiens, souriant, Tes belles mains lancent la semence
du Jardin des Délices au Royaume de Ta sainte joie
Ton empan fixe l'étendue, le temps obéit à Ta voix
À Ton image Tu places Adam et Ève dans le Jardin
Nous avons perdu l'Eden mais en Notre-Sauveur trois fois saint
retrouvé son chemin d'accès - depuis c'est Toi qui mène nos pas
Ce que Tu avais réservé à Ta famille naturelle Israël
Tu l'as étendu à toutes les nations sans distinction sans séparation
Sire, il est temps de récolter, pourriture menace la moisson
Fauche le blé, crible-le Amen, mets le feu, cuis le pain du ciel
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