mercredi 27 janvier 2016
À Ta droite mon âme chevauche des ailes infatigables
Nier Ton nom égale se néantiser soi-même
Faut pas être sorti de la cuisse de Jupiter pour le comprendre
Les Béotiens eux-mêmes le savaient parfaitement
Moi j'élève un chant parce que je T'aime
Je ne me hais pas. Je ne me réduis pas en cendres
je garde le goût du sel, le feu dans mon sang
Que suis-je sinon Ton désir ? Rien d'autre
Ma liberté je l'emploie pour Te rejoindre
pour exécuter toujours mieux Ta volonté
Ce n'est pas moi qui dans ma névrose me vautre
sur le canapé devant la terrible télé à me plaindre
à injurier le ciel et la terre et le monde entier
Puisque Tu Te tiens au commencement comme à l'achèvement
qu'irai-je perdre mon temps à inventer des prétextes
pour fuir en cours de route la responsabilité de mon âme ?
Tôt ou tard Tu surgis d'un buisson ardent
Ton crible est là quel que soit le contexte
Tu demandes ce que la reconnaissance réclame
Les pisseurs aigres Tu les repousses sur la gauche
leur odeur T'est insupportable
qu'ils aillent fermenter dans leur néant voulu
À Ta droite mon âme chevauche
des ailes indomptables
Taïaut ! Taïaut ! Montaigu !
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